Le rituel de Barde ou d'Ovate prévoit l'attribution à l'impétrant d'un nom druidique. Celui-ci doit être "descendant", c'est à dire reçu du divin. Il s'agit d'une catabase (action divine descendante à l'inverse par exemple d'une prière montante qui sera alors qualifiée d'anabase). Ce nom est communiqué au cours du rituel par un tirage des runes ou des oghams. Ce procédé a pour objectif de marquer cette action catabatique, le nom druidique est donné par le divin. Ce tirage des "lettres" sacrées n'a pas pour but d'enfermer le candidat mais d'attiser son inspiration. Le changement de nom est caractéristique de l'entrée dans un Ordre. On change de nom quand on franchit la clôture d'un ordre monastique, du Compagnonnage (par ex "Avignonnais, l'Ami du Tour"), etc. Il en est de même en entrant dans un ordre druidique. Le choix est assez libre, il s'agit souvent de reprendre un nom druidique célèbre, chargé de sens, inspirant. Il est toujours en langue celtique, bretonne ou irlandaise, souvent sous leur forme francisée car la prononciation n'est pas toujours évidente (le gallois notamment). Le Sanglier de la Clairère a pour mission d'aider l'impétrant à trouver son nom sans précipitation. Celui-ci doit être le fruit d'une lente maturation afin qu'il s'impose et évite d'être confronté au désir d'en changer souvent. Il est d'usage que le choix d'un nom fasse l'objet d'une présentation au sein de sa Clairière. C'est un moment fort car c'est comme une confirmation de son engagement sur le chemin druidique. |
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