Les rites forestiers.

L'esprit des forêts - la forêt de Chaux - les vieux métiers

 Yule Log

On parle couramment de Yule Log ou de Yuletide dans les pays anglo-saxons, pour désigner la période autour de Noël. Chez les Scandinaves on dira Jul et en Islande Jol, tous ces mots signifiants "solstice". Il est possible que les origines de ce mot soient à rechercher du côté du vieux norrois (la langue médiévale scandinave) où hjol signifie "roue". Ceci nous rapprocherait de l'idée de la Roue de l'Année païenne tant celtique que nordique. Yule marque donc le solstice d'hiver qui correspond à la nuit la plus longue de l'année. Dès le lendemain les jours commenceront à ralonger et cela jusqu'au solstice d'été (Litha). On célèbre le retour de la lumière et l'on invoque le Soleil; le Feu, véritable représentant du Soleil sur Terre, est un élément central des festivités de Yule et se décline sous diverses formes (bougies, bûches, illuminations,...). D'un point de vue symbolique, c'est la renaissance et la victoire de la lumière contre les ténèbres qui est célébrée. D'un point de vue biologiqe d'abord, la fin de la "mauvaise saison" et le retour de la "belle saison", prodigant ses dons de nourritures et des conditions de vie plus agréables. Ceci permettant ce qu'il y a de plus essentiel: la propagation de la vie ! Pour les chrétiens c'est la naissance du Christ, le fils de Dieu. Bien qu'on sait que cette date ait été choisie pour coïncider avec le calendrier païen. Or Noël est soit une contraction du grec  "nouvel hélios", nouveau soleil ! Soit du latin "natalis" signifiant "naissance".  Il y a une superposition de la naissance des dieux des différentes civilisations au solstice d'hiver. En tant que païen et observateur du ciel, on voit bien qu'il s'agit du dieu Soleil, l'Hélios grec ou l'Apollon romain. La religion en vogue dans l'Empire Romain avant sa submersion par le christianimsme et celle du Sol Invictus: du Soleil Invaincu. La naissance de l'enfant dieu, l'enfant Jésus pour les chrétiens et le Mabon celtique ou encore le Maponos gaulois ou encore l'Oengus irlandais. Ces mots signifiants tous "l'enfant dieu", le nouveau Soeil. Il y a une correspondance attéstée dès l'époque romaine entre Hélios, Apollon et Mabon. Il s'agit bien du dieu Soleil, le maître de la Roue de l'Année. Le mot "solstice"  du latin solsticium qui veut dire littéralement « arrêt du Soleil » (statum, immobile), phénomène  astronomique où il semble ralentir, s'arrêter, en fait un temps de dévotion particulier dans l'année. Ce sont donc ces quelques jours autour du solstice q(on appelle Yule Log, et en font une théophanie, c'est à dire une rencontre particulière avec notre dieu à ce temps particulier de la Roue de l'Année.