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Litha
Cette fête purement païenne, correspond au solstice d'été. C'est l'Alban Hefin des Gaulois ou Médiosamonios (le milieu de l'été). Comme pour le "Dieu Soleil" qui préside à la destinée du Monde, à la Roue de l'Année, c'est le moment de sa pleine puissance. C'est donc une fête de la Force, de la pleine lumière, de la Justice et par conséquent du "Jupiter" celte, le "Jus Pater", le Père de Justice, comme le décrit Jules César en comparant avec ce qu'il connait. Il s'agit du dieu Taranis, dont les attributs sont la foudre et la roue. C'est d'abord une fête virile, celle des guerriers, du dieu Taranis, le Tonnerre. C'est la victoire de la Lumière sur les Ténèbres que l'on augmente encore en allumant de grands feux que l'on attribue aujourd'hui à Saint Jean. Ce solstice est la seconde Porte de l'Année, le deuxième Janus présidant aux initiations. Lors du solstice d'été, les festivités étaient particulièement joyeuses du fait de l'arrivée de la belle saison. Néanmois, une pointe de nostalgie était présente, car tous savaient que dès le lendemain les jours commenceraient à raccourcir. Ceci ne peut que faire penser au symbole du Tao, dans la toute Lumière subsiste toujours un fond d'obscurité et réciproquement. ainsi tourne la Roue de l'Année et la Vie. C'est pour ceci que nous avons gardé la tradition de la purification par le feu en bondissant par-dessus les flammes, en formulant un voeu. Il ya comme à chaque fois un pendant féminin. Litha est aussi la fête de la déesse de pleine lumière, Brigantia la brillante et de son avatar Epona, la jument à la crinière de feu qui galope dans l'écume. C'est bien sûr le temps de l'année où on récolte les plantes médécinales, le moment où leurs potentiels effectifs sont les plus puissants. Cette apogée du soleil fait que ce jour est particulièrement propice aux pratiques magiques.
Image site "Autel des Brumes" voir lien ci-joint.
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